Apíranthos - Sífones - Stavrós - Keramotí


Appréciation: Cette randonnée part du beau village d’ Apíranthos : elle suit d’ abord un chemin de gravier pas désagréable, puis un sentier qui est parfois magnifique, pendant environ 50 minutes. Dommage que l’ on doive suivre par après un tronçon assez long de la route asphaltée, puis il y a encore quelques beaux sentiers jusqu’ à Keramotí. Mérite **.
[5 mai 2013.]

Durée: Après une montée de 5 minutes à travers Apíranthos, nous devons donc suivre un chemin de gravier pendant 20-25 minutes (TEP). Le monopáti qui suit est de temps en temps splendide, un très beau trajet d’ environ 50 minutes. Après quelque 25 minutes de route asphaltée, nous arrivons à Stavrós, d’ où suit une descente assez belle de 20 minutes jusqu’à Keramotí. Le temps effectif total se monte donc à 2h25, ce qui fait un temps total (TTP) d’ environ 4 heures – nous nous sommes en effet promenés de 11 à 15 heures.

Description de l’ itinéraire:  [Ne descendez pas au premier arrêt du bus à Apíranthos, mais attendez jusqu’au deuxième arrêt situé, après un long virage, à l’autre bout du village où se trouve à gauche l’église Kímissi tis Theotókou et à droite le grand monument aux morts. A partir de cet arrêt principal vous pouvez entrer dans le village et d’abord vous y promener un peu.]

[Vous arrivez d’abord à une petite place longitudinale où se trouvent le petit magasin de "The Aperinthian women's association" où sont vendues toutes sortes de tissus - il y a également  quelques cafés et le « workshop » "Apiranthos Art". A l' autre bout de la place, il y a une belle rue, pavée de dalles de marbre : à gauche nous voyons le café Samarádiko pourvu d’une belle terrasse, puis nous passons par l’église très étroite d’Agios Sardónis. Un peu plus loin se trouve le musée archéologique créé par Michaïl Bardáni: il contient beaucoup de statuettes cycladiques, un petit vase en argile datant du troisième millénaire avant J.C., un tripodos géométrique du huitième siècle, des outils en pierre préhistoriques, des fers de lance en bronze, etc.

Ensuite vous arrivez à une petite platía avec de belles maisons de 1846 et 1897; en haut, vous voyez le musée folklorique comportant trois chambres d’une maison qui n’est pas très ancienne: dans la chambre de séjour, la cuisine et la chambre à coucher se trouvent toutes sortes d’objets et d’outils traditionnels.
Vous pouvez continuer encore un peu et ensuite rebrousser chemin.
Si vous suivez la route asphaltée encore un peu vers la gauche, vous pouvez également jeter un coup d’oeil aux musées des sciences naturelles et de la géologie.]

(0h00) Pour commencer la promenade, il faut prendre sur la place, en face de l’église Kímissi tis Theotókou (donc à droite en venant de la route asphaltée) l’escalier de marbre. Après 42 marches, nous montons encore à DROITE (marque rouge) - avec un kamára (passage voûté) sur notre gauche -, puis nous prenons à gauche, près d’ un poteau (marque rouge et flèche). Après encore 73 marches, nous suivons une ruelle à plat, nous tournons à gauche, puis à droite et et nous btraversons un kamára, où nous prenons à gauche. Plus loin, nous virons de nouveau à droite et, après de nombreuses marches, nous allons encore à droite. Nous arrivons ainsi à une ruelle de traverse, où nous allons à gauche, près d' un poteau électrique. Un bout à plat, encore quelques marches et nous débouchons sur un chemin bétonné.

(0h05) Nous nous trouvons ici au bout nord-ouest du village, avec sur notre gauche l’église d’Agia Paraskeví  avec sa coupole blanche.
Nous suivons en face un autre petit chemin bétonné, qui monte à droite d' une ruine de moulin; ce chemin vire à droite jusqu’à ce que nous passions, au bout de 200 mètres, à côté d' une grande citerne.

[C' est ici que commence à gauche un sentier pierreux qui monte brusquement à gauche (flèches rouges) : c’ est le début des magnifiques promenades vers le Fanári, Moní et Chalkí.]

(0h09) Aujourd’hui, nous continuons TOUT DROIT: le chemin bétonné devient un chemin de gravier rocheux, qui monte lentement; plus loin, il vire à gauche avec une belle vue sur le Fanári avec sur son sommet la chapelle, et il bifurque finalement.

(0h16) A gauche, le chemin continue vers le sommet du Fanári, nous poursuivons sur le chemin de droite. Nous montons encore de temps en temps, avec un panorama splendide sur Apíranthos, sur la petite île de Donoússa et sur Amorgós avec sa forme allongée.
Après encore 9 minutes, nous distinguons ici et là les restes du vieux sentier sur notre droite, et le chemin les croise quelques fois.

(0h28) Un peu plus loin, nous pouvons suivre définitivement le beau sentier, entre des murs – il ne figure pas (encore) sur la carte de Terrain Maps, mais il se trouve bien sur celle d’ Anávasi. Nous montons encore sur un sentier qui, autrefois était plus large, mais est devenu une sente de chèvres plus étroite à cause de la végétation. Nous virons lentement à gauche, vers la crête impressionnante du Pastellás (le plus haut sommet mesure 871m). Nous virons ensuite de nouveau à droite, le long d’ un mur lourd, que nous avions vu de loin, et le monopáti devient réellement magnifique.

(0h36) Nous traversons la crête, et nous avons ainsi une très belle vue sur l’ autre partie de Náxos, avec Moní, de nombreuses carrières de marbre et, à droite, Kinídaros. Le sentier est maintenant bordé de hauts murs et serpente en bas en 13 virages, très courts et secs – un ouvrage splendide! Sur notre gauche, nous voyons des terrasses fertiles. Après ces virages, le sentier continue tout droit pendant encore de nombreuses minutes: il est d’ abord très pierreux, puis il devient plus étroit au milieu de la végétation et descend plus doucement. Nous rencontrons un léger éboulement, puis nous continuons sans problèmes, à plat ou en légère montée.

(0h49) Nous arrivons à droite d’ un mur, puis nous passons en haut de quelques étables. Nous poursuivons ‘en balcon’ en suivant un très beau sentier facile, que nous voyons continuer loin devant nous et en haut au-dessus d’ une vallée très verte.

(0h57) Nous devons franchir une barrière de branches, puis le sentier continue à plat, au-dessus d’ une pente raide, avec de petites terrasses plantées de jeunes vignes. Nous devons ensuite passer quelques éboulements difficiles, puis un buisson très épineux – heureusement, le sentier redevient plus facile.

 (1h03) Nous arrivons à côté d’ une clôture en fer à béton et nous devons passer à travers une barrière, fermée par une corde nouée. Le sentier devient plus vague, entre la végétation et à droite d’ un mur bas. Nous passons encore par une barrière en fer à béton, et nous continuons dans la même direction, ce qui nous fait arriver devant une troisième barrière, fermée par un double nœud. Le sentier est maintenant presque invisible et nous descendons jusqu’ en bas et presque dans le lit d’ un ruisseau – mais attention, juste AVANT le lit, nous trouvons tout en tenant à gauche un évident sentier qui traverse ce lit après 1 minute.

(1h14) Le sentier se dirige maintenant tout droit vers la route asphaltée: nous montons d’ abord encore un peu, puis nous descendons à côté d’ un mur couronné d’ une clôture; près d’ un figuier, nous allons finalement à gauche et à travers une barrière en fer à béton, pour déboucher dans un virage de la route asphaltée.

(1h19) Nous la suivons à droite et nous passons, après 4 minutes, un petit chemin de traverse, sur la gauche.

[Ce chemin tourne à gauche et traverse un terrain que l’ on appelle Sífones; selon la carte Anávasi, il y aurait ici un sentier sur la droite, qui pourrait nous conduire sans problèmes jusqu’ à Keramotí, mais, malheureusement, nous n’ avons pas découvert ce sentier…]

Nous suivons donc la route asphaltée pendant encore 22 minutes, jusqu’ au carrefour des routes vers Chóra et vers Kóronos/Apóllonas, à côté de la chapelle de Stavrós.

(1h45) Il y a également, en face de la chapelle, une route asphaltée qui descend jusqu' à Keramotí. C'est à environ 10 mètres à droite de cette route que notre sentier commence. Après avoir ouvert une barrière en fer à béton, nous descendons assez vite dans une belle vallée très verte - des cailloux rendent la marche assez difficile. La route vers Keramotí décrit quelques virages sur notre gauche. Un peu plus loin, nous remarquons aussi le vieux pavement de notre sentier. Evitez d' aller trop haut, vous risquez ainsi de vous retrouver au milieu de terrasses affaissées; dirigez-vous plutôt vers 2 petits arbres qui se trouvent en bas du grand mur qui descend la pente devant vous. Nous arriverons ainsi, après 9 minutes, à gauche de ce mur, où nous pouvons continuer en passant à travers une barrière ouverte.

(0h09) A peu près 2 minutes après, nous décrivons un virage à gauche pour déboucher avec quelques difficultés sur la route asphaltée. Nous y allons à droite et après quelques légers virages nous voyons déjà le petit village de Keramotí sur notre gauche. Encore un peu plus loin, après 5 minutes de route asphaltée et juste avant de passer sous la ligne électrique qui descend dans la vallée, à côté d' une petite chapelle, il y a sur notre gauche un beau sentier qui descend également dans la vallée. Nous suivons maintenant un splendide escalier blanc; nous passons à côté d' un réservoir à eau et nous atteignons après encore 4 minutes les premières maisons. (2h05)

Nous arrivons assez vite près du café "I kalí paréa" (La bonne compagnie), où règne le dimanche une ambiance agréable. Un peu plus loin, nous voyons l' église d' Agios Ioánnis Theológos.

[Pour le retour, vous pourriez appeler un taxi, mais il est peut-être préférable de retourner à pied jusqu’ à Stavrós, pour y attendre le bus d’ Apóllonas à Apíranthos, Filóti, Chalkí et Chóra.
Voir éventuellement pour l’ itinéraire Keramotí – Stavrós la fin de la promenade Stavrós – Keramotí – massif du Kóronos et retour.

Si vous êtes venu à Apíranthos en voiture, vous pouvez ainsi compléter le cercle d’ une manière facile…]

[Si vous voulez éviter le trajet sur la route asphaltée et éventuellement la dernière partie plus difficile du sentier, vous pourriez faire un aller et retour jusqu’ à, par exemple, le point (0h57), où vous pouvez pique-niquer et retourner sur vos pas à Apíranthos…]